Facture de Mesdemoiselles St Laurent et Sain, couturières, 22 rue de la Paix à Paris (circa 1850)
Bon exemplaire d'une facture des couturières Mesdemoiselles St Laurent et Sain situées 22 rue de la paix.
Titre | Facture de Mesdemoiselles St Laurent et Sain, couturières, 22 rue de la Paix à Paris (circa 1850) |
Édition | Paris, St Laurent et Sain, circa 1850 |
Description | 1 feuillet imprimé en noir. Mentions manuscrites au recto et au verso. |
État | Bon état, quelques traces de plis. |
Dimensions | 265x205 mm |
S'inscrivant dans la dynamique initiée par les marchandes de modes, les couturières occupent au XIXème le premier plan de la scène de la mode. Elève de Leroy, Victorine Pierrad fait partie des figures importantes des premières décennies. Deux soeurs, Palmire Raisin et Claire Legrand, anciennes " premières demoiselles " de Pierrard s'associent avec leur mère Marguerite Chartier pour fonder en 1827, rue Taitbout, la maison Palmire, Chartier et Cie. En 1829, elle est située 11 rue d'Artois , future rue Lafitte. En 1833, elle devient Palmire, Chartier et Legrand. Connue pour avoir fourni les tenues de soirées du trousseau de l'Impératrice Eugénie alors que la maison Vignon confectionnait les tenues de jour, une facture de 1837 indique que la maison Palmire fournissait déjà, la reine Marie-Amélie. Au 22 rue de la Paix, Mesdemoiselles St. Laurent et Sain, affichent quant à elles sur leurs en-têtes qu'elles habillent les enfants de Marie-Amélie.
Des couturières parviennent à se dégager des contraintes de la représentation à la cour et à innover. Parmi elles, madame Roger fait figure de pionnière. Elle aurait en effet eu la première l'idée de vendre le vêtement confectionné, étoffe comprise et non la seule façon. Située 25 rue Louis Legrand, la maison de Madame Roger oublie rapidement les factures dépouillées du début des années 1850 pour afficher fièrement dans les années 1860 les blasons des plus grandes familles royales d'Europe.
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