La Grande Dame, Revue mondaine et cosmopolite, Revue de l'Élégance et des Arts, 1893
Première année de cette revue publiée par la Maison Quantin qui traite de la mode, de l'actualité des arts et des théâtres et de la noblesse. Une des revues les chères de son temps. Octave Uzanne fut l'un des contributeurs de cette revue.
Titre | La Grande Dame, Revue mondaine et cosmopolite, Revue de l'Élégance et des Arts, 1893 |
Édition | Paris, Maison Quantin, 1893 |
Description | 448 pages accompagnées de 41 planches dont 6 en couleurs, nombreuses illustrations. Reliure de demi-basane verte avec un dos à 5 nerfs titré, fleuronné et daté. Couvertures d'Eugène Grasset non conservées. |
État | Bon état intérieur, reliure solide mais avec quelques épidermures et manque à la coiffe inférieure. |
Dimensions | 275x195 mm |
Né à Auxerre le 14 septembre 1851, Octave Uzanne meurt à Saint-Cloud le 13 octobre 1931 au terme d'une vie consacrée à la bibliophilie et à l'écriture. Il fonda et dirigea plusieurs revues consacrées au livre notamment Miscellanées bibliographiques, Le Livre, Le Livre moderne et L'Art et l'Idée. La femme fut également un des sujets de prédilections de cet homme précieux. Il lui consacra aidé par des illustrateurs de talents (Rops, Avril, etc.) plusieurs ouvrages : La Française du siècle, l'Eventail, le gant et le manchon, les artifices de la beauté, Parfums et Fards, Son altesse la femme, etc.
Octave Uzanne signe en 1893, la première année de la revue la Grande Dame, deux articles, l'un intitulé coquetteries fémines et l'autre le paravent.
La revue se présentait ainsi dans les premières lignes de l''avant-propos du premier numéro: "En offrant à un public d'élite cette publication dont nous voudrions faire comme le miroir de la bonne société, nous n'éprouvons nullement le désir de développer notre programme, à la manière des candidats briguant le suffrage des électeurs. Le titre que nous avons choisi nous paraît un drapeau suffisamment significatif. Tout au plus, nous permettrons nous de soumettre à nos lectrices quelques réflexions sommaires, de nature à les intéresser peut-être et, en tout cas, à rendre impossible le moindre malentendu sur nos aspirations.
Il y eut en France, à la fin du siècle dernier, un journal devenu justement légendaire: le Journal des Dames et des Modes. Cette feuille rédigée par les écrivains les plus renommésn enrichie de dessins par les plus fins artistes, traitait des élégances de la ville et de la cour. L'autorité qu'elle obtint fut la preuve et la sanction des services qu'elle rendit. A l'épreuve du temps, ses prétendues frivolités sont devenues de précieux documents pour l'histoire des moeurs, et nous voyons les auteurs les plus sérieux y recourir sans cesse.
Depuis, on a créé d'innombrables journaux de modes, plus ou moins agréables, mais la vie du grand monde n'a jamais retrouvé de chronique exacte, assidue et complète. Nous avons pensé, avec nombre de bons juges, que c'est là une lacune regrettable, et notre but et de la combler. (...)"
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