Nicolas de Larmessin Ier - Habit de Bouquetiere (circa 1694-1701)
Belle gravure rehaussée de Nicolas de Larmessin Ier représentant une bouquetière. Cette gravure appartient à la célèbre série des Costumes Grotesques et Métiers. Cette épreuve publiée par la Veuve de Nicolas de Larmessin appartient à la deuxième série de 22 planches de la suite parue chez la veuve de Nicolas de Larmessin entre 1694-1701. L'attribution à Nicolas de Larmessin Ier ou à son frère Nicolas de Larmessin II n'a pas encore été définitivement établie. La profession de bouquetière était un métier de rue occupé exclusivement par les femmes qui agençaient des fleurs fraîches en bouquets ou couronnes.
Titre | Nicolas de Larmessin Ier - Habit de Bouquetiere (circa 1694-1701) |
Édition | Paris, chez la Veuve N. de Larmessin, Rue St. Jacq. à la Pomme d'Or, circa 1707-1721 |
Description | 1 estampe gravée en noir, rehaussée à la main. Marges courtes, épreuve rognée au coup de planche. |
État | Bon état, quelques déchirures restaurées. |
Dimensions | 300 x 210 mm (feuille) ; 295 x 198 mm (coup de planche) |
La famille de Larmessin est l'auteur d'une suite de planches représentant des métiers connue sous les titres "Costumes grotesques", "Habits des métiers et des professions", "Costumes allégoriques, attributs des métiers". Les planches sont gravées par Nicolas de Larmessin Ier puis par Nicolas de Larmessin II. La première édition est publiée vers 1695 par Nicolas de Larmessin, les planches portent alors la mention "A Paris, chez N. de L'Armessin" pour les 62 premières puis "A Paris, chez la Veuve N. de L'Armessin" à partir de la 68ème puisqu'à la mort de Nicolas de Larmessin, sa veuve Marie Bertrand continue la publication probablement avec l'aide du frère de Nicolas de Larmessin Ier, Nicolas de Larmessin II. Nicolas de Larmessin II publie à sa propre adresse 22 autres planches. Deux autres planches sont également publiées avec l'adresse de Jean Colart (ou Collart) à qui Marie Bertrand cède son commerce en mai 1701. Au total 98 planches décrivent ainsi différents métiers.
A la mort de Jean Colart (ou Collart) en 1707, les cuivres passent vraisemblablement à Jacques Chiquet qui tire alors les planches avec son adresse et sans doute jusqu'à sa mort en 1721. L'éditeur parisien Chéreau qui a épousé la fille de Jacques Chiquet se trouve à un moment en possession des cuivres des de Larmessin et les transmet sans doute à son gendre et collaborateur Huquier. Des planches de la série sont ainsi publiées alors à l'adresse de Chéreau au Grand St Remy.
On rencontre également des planches portant l'execudit du graveur éditeur néérlandais Gerard Valk et également des planches sans execudit inversées par rapport aux originales et sans décor à l'arrière plan qui sont vraisemblablement des copies d'époque.
La suite présente des hommes et de rares femmes vêtus des outils et matériaux nécessaires à l'activité de leur métier. Les visages sont agréables et les compositions équilibrées. Seul le costume inventé pour réunir tous les attributs de la profession tient du grotesque.
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