Ninfa Francese, gravure italienne d'Arnold Van Westerhout d'après Bonnart (1685)
Exemplaire malheureusement défraîchi d'une rare gravure italienne rehaussée d'Arnold Van Westerhout publiée entre 1685 et 1690. Cette gravure intitulée Ninfa Francese est inspirée d'une composition de Jean Baptiste Bonnart publiée par Nicolas Bonnart sous le titre la Bergerre de Gonesse.
Titre | Ninfa Francese, gravure italienne d'Arnold Van Westerhout d'après Bonnart (1685) |
Édition | Roma, S. Ignacio, circa 1690 |
Description | 1 gravure à l'eau-forte tirée en noir rehaussée en couleurs. La légende est la suivante : Ninfa Francese. 3 chiffres ont été manuscrits sur la planche dont 2 barrés. Gravure en coloris d'époque. |
État | Etat défraîchi : rousseurs et pliures importantes. |
Dimensions | 330 x 230 mm (feuille) ; 295 x 178 mm (coup de planche) |
On connaît d'autres gravures du même auteur :
- Pastore Francese
- Gentilhuomo Francese con Sopraueste addimandato Surtout da Guerriero
- Gentilhuomo Francese in habito di Spada
- Huomo di qualità in habito d'Inverno con Brandenburgo Francese
- Dama Francese in habito di Scarpa
- Dama Francese in habito d'Estate di Velo rigato.
Arnold Van Westerhout est un graveur Anversois né en1651 qui s'installe à Rome en 1681 et y meurt en 1725. L'une des 2 gravures indique " Si vendono d'Arnoldo Van Westerhout a S. Ignatio s. p Roma". Ses estampes de mode s'inscrivent dans la continuité de la production des Bonnart.
René Colas (bibliographie générale du costume et de la mode) indique à propos des gravures des Bonnart que les "planches ont été publiées par cahier ou séparément de telle façon qu'il est impossible d'en donner une nomenclature exacte d'autant qu'on y joint généralement d'autres estampes publiées par des graveurs éditeurs comme Jean Dieu de Saint-Jean, Nicolas Arnoult, Lepautre, Nicolas Bazin, Berey, Trouvain, P. Picart, Valleran, Leblond, Berain, Mariette, Lemoine, Chiquet, Marmessin, etc. Ces reunions d'estampes ont un intérêt considérable pour la connaissance du costume et des modes sous Louis XIV (...), beaucoup sont de vraies estampes de mode et peuvent être considérées comme les prototypes des magnifiques suites publiées au XVIIIème siècle"
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