Carnet d'artiste, 10ème fascicule, catalogue des magasins Pygmalion, couverture de George Barbier (1913)
Catalogue publié par le grand magasin Pygmalion en 1913. La couverture est ornée d'un dessin de George Barbier.
Titre | Carnet d'artiste, 10ème fascicule, catalogue des magasins Pygmalion, couverture de George Barbier (1913) |
Édition | Paris, Manzi, Joyant & Cie pour Pygmalion, 1913 |
Description | 32 pages imprimées en couleurs reliées sous couverture illustrée en couleurs par une cordelette. La couverture illustrée d'une composition en couleurs de George Barbier. |
État | Bon exemplaire malgré une couverture empoussiérée. |
Dimensions | 300x225 mm |
George Barbier, originaire de Nantes arrive à Paris en 1908 pour passer le concours de l'école des Beaux-Arts, il y fut reçu mais préféra s'inscrire à l'atelier J.-P. Laurens où il cotoya notamment Segonzac, Moreau, Boussingault, Boutet de Montvel, Brissaud, Martin, Besnard, Iribe, Lepape. Acclamé dès sa première exposition en 1911, il atteignit rapidement le sommet. Son talent de dessinateur s'exercera dans l'illustration de livres mais aussi dans la création de costumes pour la mode, le théâtre, le cinéma ou le music-hall. Membre de la société des Artistes Décorateurs.
On lui doit également des bijoux, du verre et du papier peint. Il collabore aux plus belles revues de mode de l'époque et l'on retrouve des planches au pochoir de ses dessins raffinés dans les luxueux "Journal des dames et des modes", "Gazette du Bon Ton" ou encore "la Guirlande". La qualité d'exécution de ces magazines placés sous la direction de Jacques de Nouvion, Lucien Vogel et Bruneleschi se retrouve également dans les illustrations de livres que l'artiste apprécie et auxquels il donne, quel que soit le thème traité, l'intemporalité de son trait. Il collabore ainsi avec les meilleurs graveurs du début du siècle qui traduisent avec talent la finesse de son trait : parmi eux on trouve Reidel pour "Le Bonheur du Jour ou les Grâces à la mode", Aubert pour "les Bains de Bade", Gaspérini pour "le Roman de la momie", Schmied pour "Personnages de Comédie", Pierre Bouchet pour "les vies imaginaires".
On retrouve unis dans son style aussi bien l'influence de la culture grecque et étrusque que l'extrême finesse de Coromandel. L'antiquité, le dix-huitième siècle, les miniatures perses, les estampes japonaise se répondent dans un goût de la perfection qui se traduit par un soin extrême apporté aux détails. Ses compositions en couleurs sont souvent bâties comme des miniatures où le second plan n'existe non par la perspective mais par un foisonnement de détails que la couleur vient animer. Paul Valery dans la préface du livre de Maurice de Guérin "Poèmes en prose" illustré par George Barbier, dit de l'artiste : "Tandis que mon vague ramage parle de mythes dans l'abstrait, Barbier les capte d'un pur trait Vainqueur du néant par l'image."
Pygmalion était un magasin de nouveautés parisien.
Les grands magasins Pygmalion publient une série de catalogues intitulés carnet d'artiste dont George Barbier compose une couverture en 1913. Parmi les catalogue publiés par ce grand magasin on trouve notamment :
- fascicule (1908) : carnet d'artiste, les soieries par la marquis de Crequy et Louis Popineau
- fascicule : carnet d'artiste, fantaisies clownesques (couverture de Ferdinand Oger)
- fascicule (1909) : carnet d'artiste, les soieries au théâtre (couverture de Louis Popineau)
- 4ème fascicule (1910): carnet d'artiste, les soieries au XVIIIème siècle
- 5ème fascicule (1911) : carnet d'artiste, Fourrures, aujourd'hui et Autrefois (couverture de Watteau)
- 6ème fascicule(1912) : carnet d'artiste, Exposition Annuelle de Blanc (couverture de Markous)
- 7ème fascicule (1912) : carnet d'artiste, les soieries au XVIIIème siècle (couverture d'après Reynolds)
- 8ème fascicule (1912) : carnet d'artiste, les costumes, passé présent (couverture d'Umberto Brunelleschi)
- 9ème fascicule (1912) : carnet d'artiste, La femme et les fourrures (couverture de Jacques Nam)
- 10ème fascicule (1913) : carnet d'artiste, (couverture de George Barbier)
Un fascicule de même format a été édité en 1911 sous le titre les soieries illustrées, scènes japonaises
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