Fémina (15 septembre 1912)
Numéro de la revue Fémina du 15 septembre 1912. La couverture reproduit une photographie représentant le comte Sampieri et sa fille lors d'une promenade sur la plage.
Titre | Fémina (15 septembre 1912) |
Type | Périodique |
Édition | Paris, Pierre Lafitte, 1912 |
Description |
60 pages (numérotées de 505 à 526 et I-XXXVIII), nombreuses illustrations. Agrafé sous couverture illustrée en couleurs. |
État | Bon état. |
Dimensions | 350 x 280 mm |
La pièce la Rue de la Paix a été créée au Vaudeville le 2 janvier 1912. La pièce est une comédie en trois actes d'Abel Hermant et de Marc de Toledo. La maison Paquin a exécuté les costumes d'après des dessins de Paul Iribe. Jeanne Iribe, la femme de Paul Iribe, joue le rôle de la marquise d'Hautefort.
La revue de mode Femina débute en février 1901. Elle est ainsi présentée dans le premier numéro :
"Il est toujours facile de promettre. Le difficile est de tenir. Nous nous bornerons donc, si on veut bien nous y autoriser, à dire ce que sera "FEMINA". Le public jugera ensuite si nous avons eu tort ou raison de croire à l'utilité de cette publication et si nous avons réussi à lui donner le cadre et la note qui lui conviennent.
"FEMINA" sera tout simplement pour la femme et la jeune fille ce que l'Illustration et la Vie au grand Air, par exemple, sont, l'une pour l'actualité courante et l'autre pour les sports. La France qui est, de l'avis du monde entier, le Paradis de la femme, était aussi jusqu'à ce jour le seul pays qui ne possédât pas une revue exclusivement faite à son intention et lui donnant par la plume et par l'image, une idée exacte de tout ce qui se passe dans son charmant royaume.
Cette anomalie disparaît puisque voici "FEMINA". Et tout de suite, dissipons les équivoques : il ne s'agit point ici de "féminisme" ou "d'émancipation sociale" ; nous laissons à d'autres le soin de masculiniser la femme et de lui enlever son charme exquis. "FEMINA" sera au contraire, consacré à la vraie femme, à la Française élevée sainement dans les meilleures traditions d'élégance, de bon ton et de grâce.
"FEMINA" sera donc la Revue idéale de la femme et de la jeune fille, et le seul "modernisme" de cette publication devra être cherché - et trouvé - dans la façon toute artistique et toute nouvelle dont elle sera éditée. On avouera, sans qu'il soit nécessaire d'insister, qu'il y a mieux à offrir à la femme que ce qui lui est actuellement offert sous prétexte de "Modes", de "Mondanités" et de "Famille". D'autres part, les traités importants que nous avons passés avec les plus célèbres magazines féminins américains et anglais nous permettent d'assurer que "FEMINA" ne leur céder
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