La couleur dans l'Histoire du Costume - L'Antiquité : Civilisations Méditerranéennes (1951)

Deux volumes ont été publiés sous le titre La couleur dans l'Histoire du Costume, tous deux sont placés sous la direction de Germaine Joumard.

- La couleur dans l'Histoire du Costume - L'Antiquité : Civilisations Méditerranéennes. Ce volume présente les costumes des civilisations suivantes : la Crète, l'Egypte, l'Assyrien, la Perse, la Chaldée, les Hébreux, l'Etrurie, La Grèce, Rome, Byzance, les Arabes, les Gaulois.

- Contribution de la couleur dans l'Histoire du Costume - L'Antiquité : Civilisations Extreme-Orientales. Ce volume présente les costumes des civilisations suivantes : la Chine, la Mandchourie, la Mongolie, le Japon, la Corée, le Haut Tonkin, le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge, le Siam.

L'avertissement du premier volume débute ainsi :

"En entreprenant l'édition de la "Couleur dans l'histoire du Costume", la Société des Editions de l'Officiel de la Couleur remplit une tâche qui lui est essentiellement propre. Puisque chaque trimestre la revue que dirige avec tant de prophétique compétence Mme Germaine Joumard, nous présente la contribution de la couleurs dans les industries de la Mode, il était logique qu'en un large coup d'oeil en arrière soit étudié la contribution de la couleur dans l'histoire du costume. Ainsi, dès l'énoncé du titre, le but est bien précisé : nos intentions ne sont pas de venir à notre tour offrir au public une nouvelle histoire du costume : il en est d'excellentes et seules de nouvelles et importantes découvertes archéologiques pourraient en imposer d'autres. Par contre, l'analyse de la bibliographie du costume montre que deux aspects de la question ont été généralement écartés : la couleur d'abord, et ceci pour des raisons techniques et de prix de revient facile à comprendre ; ensuite, le côté documentaire en ce sens que le choix des illustrations ne paraît pas suffisamment axé sur l'utilisation actuelle. Il ne s'agit pas d'un reproche, car l'historien n'a pas à se préoccuper de l'inspiration que le couturier contemporain peut tirer du plissé des Shentis égyptiens ou des Candys persans, de même qu'il peut ignorer l'intérêt que découvriront les milieux textiles dans l'emploi de motifs décoratifs qui ont, en outre, le mérite de confirmer le vieil adage : Nil novo sub sole. Voici donc délimité le sens de cet ouvrage..."