La Toilette à la cour de Napoléon, chiffons et politiques de grandes dames, 1810-1815, (1895), exemplaire d'Erté

Le titre complet de l'ouvrage est La toilette à la cour de Napoleon, chiffons & politique de Grandes Dames (1810-1815) d'après des documents inédits. Il s'organise en 7 parties : I. - Le grand Faiseur II. - Chiffons des princesses III. - Maréchales et Grandes Dames IV. - La politique du colifichet (1814) V. - La mode aux Cent-Jours (1815) VI. - Cadeaux de l'Empereur aux dames (janvier 1814) VII. - Marie-Louise et Prud'hon (un meuble de toilette de l'Impératrice) (1810-1832) On trouve en appendice quelques factures de Leroy pour : l'Impératrice Joséphine, l'Impératrice Marie-Louise, la Reine Hortense, Mme la duchesse de Bassano, Mariage de Mlle Otto, Mme Campan, Mlle Clotilde, Mme de Rémusat, mme Grassini, Mme la duchesse de Wellington, la Comtesse Walewska, la grande-duchesse Catherine de Russie, table des clientes de L.-H. Leroy. Erté (Romain de Tirtoff) débute sa carrière auprès de Paul Poiret pour lequel il dessine des robes mais aussi des costumes de scène à partir de la fin de l'année 1912. A l'époque de la guerre, Erté quitte Paris pour MonteCarlo et commence alors à dessiner pour les magazines. Dans son autobiographie, Erté date de janvier 1915, la publication de sa première couverture pour Harper's Bazaar. Il dessine ensuite en 1916 quelques mois pour Vogue jusqu'à ce que Hearst lui propose un contrat d'exclusivité de 10 ans pour Harper's Bazaar. Erté raconte sa riche vie dans une autobiographie parue en 1975 chez Quadrangle: Erté, things I remember, an autobiography. Une partie de la bibliothèque d'Erté en possession de son amie Hélène Martini, ancienne directrice des Folies Bergères fut dispersée aux enchères en 2012. De nombreux volumes consacrés au costume et à la mode figuraient dans cette vente. Parmi ces livres certains d'entre eux portent sur la page de garde le tampon figurant la signature d'Erté, d'autres ont été reliés spécialement pour l'artiste avec en queue du dos, son chiffres (R. T.).