Nicolas de Larmessin Ier - Joüaillier, Habit de Joaillière (1695)
Gravure de Nicolas de Larmessin Ier représentant une joaillière. Cette gravure appartient à la célèbre série des Costumes Grotesques et Métiers. Cette épreuve publiée par Larmessin appartient à la première édition de la suite parue en 1695.
Les différents objets vendus par la joaillière sont listés dans l'image : lustres, tabatières d'or et d'argent, de Venise, de Dieppe, d'écaille, d'ivoire, éventails en miniature, cannes garnies d'or et d'argent, "pagottes" de La Chine et autres monstres d'or et d'argent, et plusieurs bijoux à la mode.
Titre | Joüaillier |
Type | Estampe |
Édition | Paris, Larmessin, Rue St. Jacq. près la rue du Plâtre, à la coupe d'or, 1695 |
Description |
1 gravure à l'eau-forte et au burin. Epreuve rognée au cadre. |
État | Bon état, ancienne restauration au coin supérieur gauche. |
Dimensions | 275 x 200 mm |
La famille de Larmessin est l'auteur d'une suite de planches représentant des métiers connue sous les titres "Costumes grotesques", "Habits des métiers et des professions", "Costumes allégoriques, attributs des métiers". Les planches sont gravées par Nicolas de Larmessin Ier puis par Nicolas de Larmessin II. La première édition est publiée vers 1695 par Nicolas de Larmessin, les planches portent alors la mention "A Paris, chez N. de L'Armessin" pour les 62 premières puis "A Paris, chez la Veuve N. de L'Armessin" à partir de la 68ème puisqu'à la mort de Nicolas de Larmessin, sa veuve Marie Bertrand continue la publication probablement avec l'aide du frère de Nicolas de Larmessin Ier, Nicolas de Larmessin II. Nicolas de Larmessin II publie à sa propre adresse 22 autres planches. Deux autres planches sont également publiées avec l'adresse de Jean Colart (ou Collart) à qui Marie Bertrand cède son commerce en mai 1701. Au total 98 planches décrivent ainsi différents métiers.
A la mort de Jean Colart (ou Collart) en 1707, les cuivres passent vraisemblablement à Jacques Chiquet qui tire alors les planches avec son adresse et sans doute jusqu'à sa mort en 1721. L'éditeur parisien Chéreau qui a épousé la fille de Jacques Chiquet se trouve à un moment en possession des cuivres des de Larmessin et les transmet sans doute à son gendre et collaborateur Huquier. Des planches de la série sont ainsi publiées alors à l'adresse de Chéreau au Grand St Remy.
On rencontre également des planches portant l'execudit du graveur éditeur néérlandais Gerard Valk et également des planches sans execudit inversées par rapport aux originales et sans décor à l'arrière plan qui sont vraisemblablement des copies d'époque.
La suite présente des hommes et de rares femmes vêtus des outils et matériaux nécessaires à l'activité de leur métier. Les visages sont agréables et les compositions équilibrées. Seul le costume inventé pour réunir tous les attributs de la profession tient du grotesque.
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