Poiret - Plus ça change par Rip illustré par Zyg Brunner (1922)
Bon exemplaire de Plus ça change, un ouvrage publié par Lucien Vogel, le fondateur de la Gazette du Bon ton. Plus ça change est une pièce de RIP dont Paul Poiret créa les costumes et le décor. L'illustrateur d'origine polonaise Zyg Brunner évoque à travers des pochoirs aux couleurs vibrantes les choix chromatiques du couturier. Bon exemplaire nominatif (numéro X) de ce tirage limité à 1000 exemplaires.
Titre | Poiret - Plus ça change par Rip illustré par Zyg Brunner (1922) |
Type | Livre |
Auteur | RIP (Georges-Gabriel Thenon, dit) |
Illustrateur | Brunner (Zyg) |
Édition | Paris, Editions Lucien Vogel, 1922 |
Reliure | Broché |
Description | 183 pages, 30 dessins in texte en noir et blanc, huit lettrines et 8 planches hors texte au pochoir rehaussées au palladium par Zyg Brunner. Exemplaire sur papier vergé à la forme des papeteries Zuber, seul papier. Broché, couvertures illustrées rempliées. |
État | Bon état, légèrement débroché (défaut courant de cet ouvrage fragile), coupure à la charnière supérieure, légères rousseurs. |
Dimensions | 250 x 195 mm |
Tirage | Edition originale, exemplaire nominatif de ce tirage limité à 1000 exemplaires. |
Technique | Pochoir |
les illustrations sont des compositions originales de Zyg Brunner sur des décors et des costumes de Paul Poiret. On trouve à la scène "en 2018" (p.103) une amusante scène d'anticipation concernant la maison Poiret.
"Je ne sais pas si on se souviendra de la mise en scène que je réalisai, quelque temps après, pour un petit chef d'œuvre de Rip qui s'appelait Plus ça change... et qui a été bien des fois remanié, habillé et déshabillé par divers artistes. J'ai toujours pratiqué de la même manière, et en me tenant entre les deux extrêmes de deux tons pour chaque tableau. par exemple blanc et bleu ou orange et citron. Il y avait dans plus ça change... un acte qui se passait au moyen âge. On y voyait Isabeau de Bavière (Spinelly) sous un hennin grandiose, et ses dames d'honneur en bonnets pointus.(...) J'avais chois le bleu et le rouge pour habiller ce tableau, et pour rappeler les enluminures des incunables et des vieux missels. On pouvait voir sur la scène, au même instant, tous les bleus et tous les rouges mélangés avec de l'or. Imaginez l'harmonie à la fois riche et sobre que ça rendait. Un vitrail, qui fermait le fond de la scène, était traité dans les mêmes tons, et répandait sur le sol des tâches de la même couleur." (en habillant l'époque, p.80-81).
Le livre est souvent absent des bibliographies des principaux ouvrages sur Poiret.
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