Raoul Dufy - Diplôme des Purs Cent (circa 1928-1936)
Bel exemplaire vierge d'un diplôme décerné par le club des Purs Cent. Cette gravure rehaussée est une composition de Raoul Dufy. Grand amateur de cuisine, Paul Poiret déçu des clubs des cent avait créé le club des Purs Cent en 1922. En 1928, Paul Poiret, président honoraire des Purs Cent publie chez l'éditeur Jonquières un livre de recettes recueillies auprès de grands chefs. Le Figaro indique en 1938 que ce diplôme dessiné par Raoul Dufy était distribué avec parcimonie par le club des purs cents.
| Titre | Raoul Dufy - Diplôme des Purs Cent (circa 1928-1936) |
| Type | Estampe |
| Édition | Paris, circa 1928-1936 |
| Description |
Gravure rehaussée à la main. |
| État | Bon état, discrètes salissures. |
| Dimensions | 500 x 670 mm |
Suite à un dîner du club gastronomique parisien "le club des cent" qui le mécontenta fortement, Paul Poiret décide de fomer en 1922 avec d'autres membres dissidents son propre club qu'il nomma les " purs cents ". En1928, il publie d'ailleurs un livre de recettes intitulé 107 recettes ou curiosités culinaires recueillies par Paul Poiret, président honoraire du club des purs cent.
Le Figaro dans une édition de mai 1938 parle ainsi du club des purs cent :
" Les Purs-Cent, société touristique et gastronomique, ont été fondes, voilà une quinzaine d'années, à là suite d'une scission qui s'est produite dans le Club des Cent, dont quarante-cinq membres démissionnèrent. Ce divorce pour incompatibilité d'humeur est aujourd'hui bien oublié les deux sociétés marchent la main dans la main.
Les Purs-Cent se proposent de favoriser le tourisme et de maintenir les traditions de la vieille cuisine française ils publient un guide secret où les mérites des hôtels et des restaurants sont appréciés en toute franchise. On en tire un exemplaire pour chaque membre. Les Purs-Cent délivrent aux bonnes maisons un diplôme dont ils sont avares, dessiné par Raoul Dufy.
Le docteur Robine, qui préside cette belle société, où se rencontrent artistes et industriels, offre une physionomie réconfortante de bon chanoine, avec une malice indulgente et je ne sais quelle sérénité guillerette. Ce plantureux Normand de Falaise vient de promener ses Purs-Cent dans sa petite patrie. "
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