Gavarni - Travestissemens, planche n°20 Marchande d'Oublies par Paul Gavarni (1827-1830)
Planche n°20 baptisée Marchande d'Oublies de la rare suite publiée par La Mésangère sous le titre Travestissemens. Cette planche a été gravée par Gatine d'après une composition de Paul Gavarni. Désireux de recruter de nouveaux talents pour le Journal des Dames et des Modes, La Mésangère commande 100 dessins au jeune Gavarni. Déçu par les 41 premiers dessins reçus qu'il ne juge pas publiables dans son période de mode, La Mésangère ne souhaite plus recevoir d'autres dessins. Il choisit toutefois d'en faire graver 22 par Gatine et de les publier sous forme de suite dont les planches paraissent entre 1827 et 1830. Ces planches qui ne comportent pas la signature de Gavarni constituent sa première publication d'envergure.
| Titre | Gavarni - Travestissemens, Costumes Historiques pour travestissements, planche n°20 Marchande d'Oublies par Paul Gavarni (1827-1830) |
| Édition | Paris, Journal des Dames et des Modes, 1827-1830 |
| Description | Gravure imprimée en noir, rehaussée. |
| État | Bon état, petites salissures en marge. |
| Dimensions | 245x340 mm |
La première publication de costumes de Paul Gavarni a été réalisée par La Mésangère sous forme d'une suite baptisée travestissements gravée par Gatine qui parut de 1827 à 1830. Parmi les 22 planches qui composent cette suite on trouve notamment la Marchande d'Oublies et Bachelette. En 1854, les Modes Parisiennes publient un album composé de 12 planches gravées par Potier intitulé Douze nouveaux travestissements par Gavarni.
Le Journal des Dames et des Modes est une publication pionnière dans l'histoire de la presse féminine. Il fût fondé par le libraire Sellèque et Pierre La Mésangère, un ecclésiastique reconverti dans la presse après les tourments de la Révolution. Sellèque mourant dans un attentat à l'hiver 1800, La Mésangère fût rapidement aux commandes du journal. La qualité de sa direction et l'excellence de ses collaborateurs en firent un modèle de revue de mode copié à travers toute l'Europe. On ira même jusqu'à comparer l'influence de La Mésangère à celle de Napoléon...
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