La Philosophie de l'Elégance de Maggy Rouff, illustrations de Léon Benigni (1945)
Exemplaire de l'édition de 1945 de l'ouvrage de Maggy Rouff La Philosophie de l'Elégance. Les illustrations de cette édition sont de Léon Bénigni.
Titre | La Philosophie de l'Elégance de Maggy Rouff, illustrations de Léon Benigni (1945) |
Édition | Paris, Editions Littéraires de France, 1945 |
Description | 212 pages, illustrations de Léon Benigni rehaussées au pochoir par D. Jacomet & Cie. Broché. |
État | Bon état, piqûres à la couverture. |
C'est sous le nom Maggy Rouff que Maggy Besançon de Wagner ouvre sa maison de couture en 1929. Elle choisit de l'installer à l'emplacement de la maison Drecoll au 136 avenue des Champs-Elysées. Son style est empreint d'une féminité et d'un chic assumés, comme l'illustrent les dessins de la maison. La jeune femme se revendique néanmoins couturier et non couturière car au masculin le mot renvoie aux capacités de direction d'une maison et au féminin à la maîtrise technique manuelle. Lettrée, Maggy Rouff publie trois livres, dont l'un sous son nom de naissance et un autre de manière anonyme. L'Amérique au microscope édité en 1933 est l'analyse du fossé grandissant entre les Etats-Unis et l'Europe que Maggy Rouff découvre lors d'une tournée de conférences sur Paris, son goût, son atmosphère et ses métiers d'art. Dans Ce que j'ai vu en chiffonnant la clientèle publié en 1938, Maggy Rouff plonge le lecteur dans le fonctionnement des maisons de couture. Avec la sortie de la Philosophie de l'Elégance en 1942, Maggy Rouff s'associe à sa soeur Anne-Marie Besançon de Wagner et à Paul Colin, qui tous deux illustrent la première édition de l'ouvrage. Le livre développe le concept de l'élégance et aborde le thème des accessoires, du parfum ou encore du rôle du couturier. Une seconde édition de luxe de La Philosophie de l'Elégance dans un format plus grand voit le jour en 1945, illustrée cette fois-ci de pochoirs en couleurs sur des dessins de Léon Benigni.
En 1948 la maison s'installe au 25 de l'avenue Matignon, le studio de création est confié à la fille de Maggy Rouff, la comtesse Françoise de Dancourt. En 1960, la maison passe avenue Marceau et avenue Montaigne en 1965, l'année de la fermeture.
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