Margaine-Lacroix - La Mode, février 1913
Bon exemplaire d'une carte postale représentant une robe de la maison de couture Margaine-Lacroix de 1913. Cette carte est une version colorisée d'une photographie du studio Talbot.
Titre | Margaine-Lacroix - La Mode, février 1913 |
Type | Carte postale |
Photographe | Talbot (Studio) |
Édition | Paris, ELD, 1913 |
Description |
1 carte postale ancienne colorisée. Dos divisé, vierge. |
État | Bon état. |
Dimensions | 90 x 140 mm |
Créée en 1868 par Armandine Fresnais-Margaine (1835-1899) la Maison Margaine devient la maison Margaine-Lacroix sous la direction de Jeanne-Victorine Margaine-Lacroix (1868-1930), la fille de la couturière.
A l'exposition universelle de Paris de 1889, la maison Margaine est remarquée et obtient une médaille d'or pour ses créations. La maison Margaine-Lacroix prend part également à exposition universelle de 1900 de Paris et expose au sein de la Collectivité de la Couture. Trois modèles présentées au cours de l'expositon sont reproduits dans le catalogue Les Toilettes de la Collectivité de la Couture. Il s'agit de trois robes Sylphides, l'une en charmeuse verte, la seconde en peau de cygne rose et la troisième en peau d'agneau blanche
La maison Margaine-Lacroix est située 19 boulevard Haussmann à Paris. Le grand salon de la maison est reproduit par Franz Toussaint dans l'ouvrage Les Maîtres de la Mode publié par Weeks, le fabricant de baleines pour la couture en 1908. Quelques années plus tard vers 1912, Louis Süe, l'architecte de Paul Poiret et Jeanne Paquin réaménage l'intérieur et l'extérieur de la maison Margaine-Lacroix avec l'Atelier Français. En 1923, la maison quitte ses locaux du 19 boulevard Haussmann et s'installe 29 avenue Marigny.
La maison est spécialisée dans les corsets, les robes et les manteaux comme elle l'affiche sur sa plaque à l'entrée de la maison visible notamment sur une carte postale de la maison de 1906. Margaine-Lacroix lance une nouvelle robe en 1899 baptisée la robe Sylphide. Les publicités et articles annonce que cette robe supprime le corset mais elle le remplace par une combinaison intérieure en jersey de soie élastique qui va du buste au genou et auquel le jupon est attaché. Le corsage de la robe est lui-même renforcé pour faire office de corset. La maison décline de principe de gaine avec les corsets Sylphide, également appelés brassière Sylphide et gaine Sylphide. La brassière Sylphide est en toile de soie et la gaine Sylphide en peau de chevreau. Margaine-Lacroix développe également le fourreau Sylphide, en tricot de soie dont le Figaro-Modes indique en 1904 que " cette sorte de maillot idéal " gante les formes avec une douce fermeté et supprime à l'œil toute trace de corset.
Célèbre pour ses corsets, la maison Margaine-Lacroix est associée à l'artiste Consuelo Fould pour la création d'un corset qui se lace sur le devant et que les corsetiers américains H. W. Gossard Company et Coronet Corset Company diffusent aux Etats-Unis. Margaine-Lacroix vante dans ses publicités ses corsets Sylphide pour porter des robes moulantes.
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