Modes et usages au temps de Marie-Antoinette (1885)
Le titre complet est "Modes et usages au temps de Marie-Antoinette, Livre-journal de Madame Eloffe, marchandes de modes, couturière lingère ordinaire de la reine et des dames de cour" Une excellente et peu courante documentation richement illustrée sur la mode sous Marie-Antoinette dont la marchande des modes Rose Bertin fut une figure centrale.
Titre | Modes et usages au temps de Marie-Antoinette, Livre-journal de Madame Eloffe, marchandes de modes, couturière lingère ordinaire de la reine et des dames de cour. |
Édition | Paris, Firmin-Didot, 1885 |
Description | 2 volumes de 482 et 540 pages contenant près de 200 gravures, dont 110 grandes planches, 68 coloriées. Reliure éditeur chagrin bordeaux, dos lisses cloisonnés et ornés, plats ornés de larges dentelles rocailles et des armes de Marie-Antoinette au centre, tranches dorées. |
État | Bon état, mors épidermés, petit manque à la coiffe supérieure du tome I, coins émoussés. |
Dimensions | 290 x 215 mm |
Madame Eloffe aurait été introduite à la cour de Versailles par sa tante Mme Pompey, lingère de Marie-Antoinette et portait le titre de " marchande suivant la cour ", Ce statut de fournisseur officiel lui permis de côtoyer les puissantes et fournir la cour en atours. Elle laisse à sa mort un livre-journal de ses commandes ainsi qu'un corset de la reine qui permit de connaître précisément ses mesures. Dans les années 1880, ce livre-journal est en possession de Monsieur Guénot qui le prête au Comte de Reiset. Ce-dernier choisit alors de le publier sous le titre Modes et Usages au Temps de Marie-Antoinette en l'enrichissant de descriptions et de reproductions de gravures de mode de l'époque issues du Cabinet des Modes ou les Modes Nouvelles. Les extraits du journal de Mme Eloffe alternent donc avec des reproductions de qualité des modes de l'époque mais également avec des indications historiques relatives aux moments des commandes ou aux clientes. Au-delà de l'intérêt documentaire des aunes et variétés de tissus facturés par Mme Eloffe de 1887 à 1793, l'ouvrage du Comte de Reiset s'inscrit dans une démarche politique visant à réhabiliter la reine Marie-Antoinette dont la réputation de frivolité et de dépenses a toujours entaché l'image.
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