Nos Elégances & la Mode Masculine, n°5 (1911, décembre)
5ème numéro de Nos Elégances & La Mode Masculine, un rare périodique consacré à la mode masculine.
La couverture est une composition de Georges Lepape.
Titre | Nos Elégances & la Mode Masculine, n°5 (1911, décembre) |
Type | Périodique |
Édition | Paris, Société Générale d'Impression, 1911 |
Description |
32 pages. Agrafé sous couverture illustrée imprimée en bichromie. |
État | Bon état intérieur, couverture empoussiérée et tâchée, légères rousseurs. |
Dimensions | 305 x 205 mm |
Dans les années 1910, Paul Poiret avait déjà développé un projet de magazine masculin haut de gamme appelé le Prince puis le Dandy mais qui ne vit finalement pas le jour. Une revue appelée Nos élégances & la mode masculine fit paraître son premier numéro en août 1911. La publication créée et dirigée par l'écrivain Louis Thomas envisage de faire " l'éloge des qualités de distinction, de bonne tenue et d'esprit qui sont le propre de ce pays " et assume de s'adresser à l'élite. Albert Flament, Marcel Boulenger ou encore Pierre de Trévières signent des articles de cette revue méconnue dont 4 numéros au moins parurent en 1911. Ces trois écrivains collaboreront également avec Monsieur dès le premier numéro.
Louis Thomas présente ainsi l'ambition de Nos élégances et la mode masculine dans le premier numéro d'août 1911 :
" Le titre de notre publication, dit-il, nous a été aimablement fourni par M. Marcel Boulenger qui, dans un recueil de chroniques intitulé Nos Elégances, avait jadis fortement plaisanté les sots et les maladroits, tout en faisant l'éloge des qualités de distinction, de bonne tenue et d'esprit qui sont le propre de ce pays. C'est là tout notre programme.
Nous avons, en effet, la prétention d'offrir aux personnes de goût de France et de l'étranger un recueil de renseignements et de conseils qui ne seront inutiles à personne, même aux plus avertis. C'est même ce qui nous obligera parfois à prendre un ton de moquerie que l'on ne trouve point dans les publications illustrées, sous prétexte qu'elles s'adressent au grand public, et que, par conséquent, elles doivent ménager tout le monde. Nous ne ménagerons personne, car nous nous adressons seulement à cette élite qui sait le prix d'une raillerie et ne s'indigne point lorsque l'on souligne un ridicule ou un travers de l'esprit. Nous saurons d'ailleurs rendre hommage à la véritable culture, au raffinement et à la politesse, partout où ces qualités nous paraîtront sous un beau jour ".
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