Paul Iribe - Projet de publicité pour Maxima (circa 1910)
Maquette de Paul Iribe pour une publicité de la marque Maxima dont l'illustrateur a signé plusieurs versions. Une version inversée de cette image paraît dans les années 1910 avec la légende suivante 'Pour être heureux que faut-il? Un peu d'or. Maxima achète bijoux, diamants, perles au maximum'. Maxima était situé 1 bis boulevard des Italiens à Paris.
Titre | Paul Iribe - Projet de publicité pour Maxima (circa 1910) |
Édition | Paris, circa 1910 |
Description | Dessin constitué de deux parties collées sur papier fort, signé. Retouches à la gouache. Ce support étant lui même collé sur un support cartonné. |
État | Bon état. |
Dimensions | 245 x 185 mm (dimensions de la feuille: 320 x 250 mm) |
La monographie consacrée à Paul Iribe par Raymond Bachollet était présentée ainsi lors de sa parution :
En ce début d'automne 1935, sur la côte d'Azur, un homme de cinquante-deux ans s'éffondre aux pieds de Coco Chanel, terrassé par une crise cardiaque. Paul Iribe, l'un des précurseurs et initiateurs de l'Art Déco, en est resté aussi -jusqu'à ce jour- le plus grand oublié. Personnage excessif, créateur inquiet et désinvolte, il a le goût du luxe et de la démesure, mais esthète avant tout, amoureux de la femme, conscient jusqu'à l'obsession, il innove et excelle en tout.
De ses débuts à l'Assiette au beurre et au Rire, il reste des dessins satiriques qui allièrent le graphisme d'un Beardsley à l'ironie mordante d'un Forain. Fondateur de la revue Le Témoin, il a pour collaborateurs Cocteau, Juan Gris, Guitry et Valloton. Anticipant sur la Gazette du Bon Ton, il réalise pour Paul Poiret un luxueux album. Abordant la conception de robes et de bijoux, il modifie par ses créations l'esthétique féminine, et ses meubles et ses tissus donnent le ton d'un raffinement décoratif jamais atteint. Parti pour les Etats-Unis, il collabore à Vogue et devient le directeur artistique des plus grandes fresques cinématographiques du muet, tel Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille. De retour à Paris, ses campagnes pour Ford remodèlent l'image et le texte publicitaires.
Touche à tout de génie, sa vie fut digne de celle des héros de Morand ou de Fitzgerald. Il était urgent de lui redonner la place qu'il mérite dans l'histoire des arts du XXème siècle. Edmond Charles-Roux qui lui avait déjà consacré quelques pages dans l'Irrégulière ou mon itinéraire Chanel, était toute désignée pour préfacer cet ouvrage. Et 1983 réhabilitera décidément sa mémoire puisqu'une exposition retrospective de son oeuvre est prévue à Paris à l'occasion du centenaire de sa naissance.
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