The Life of Beau Brummell by Captain Jesse (1927)
Bon exemplaire de ce livre consacré à la vie de George Brummell par Captain Jesse. La première édition de ce livre vit le jour en 1844, 4 ans après la mort de Brummell.
Titre | The Life of Beau Brummell by Captain Jesse (1927) |
Édition | London, The Navarre Society Limited, 1927 |
Description | XXI pages, 609 pages de texte, 20 illustrations hors-texte en couleurs. reliure de toile enduite, dos titré or. |
État | Bon état, usures à la reliure. |
Dimensions | 230 x 155 mm |
La première édition de la vie de Beau Brummell (The Life of Beau Brummell by Captain Jesse) paraît en 1844 à Londres chez Saunders and Otley. Une nouvelle édition est publiée en 1886 par Nimmo à 500 exemplaires. En 1927, The Navarre Society réédite l'ouvrage.
Jules Barbey d'Aurevilly écrit peu de temps après la biographie par Captain Jesse, un texte important intitulé 'Du dandysme et de George Brummel' qui paraît pour la première fois en 1845 chez l'éditeur Mancel à Caen. Le tirage est alors limité à quelques dizaines d'exemplaires et ce n'est finalement qu'en 1861 qu'une seconde édition voit le jour. Barbey d'Aurevilly dans la préface de la seconde édition dit lui-même que "c'est à peine une seconde édition que ce livre" tant la diffusion de la première fut réduite. Cette seconde édition paraît chez Poulet-Malassis. Elle est enrichie d'un texte intitulé "Un dandy d'avant les dandys" consacré à Lauzun. L'éditeur Alphonse Lemerre publie une troisième édition en 1879 puis une quatrième en 1887 à laquelle est ajouté à la suite le texte de Memoranda.
La préface de la seconde édition débute ainsi: " C'est à peine une seconde édition que ce livre. Tiré à quelques exemplaires, il fut donné, il y a plusieurs années, de la main à la main, à quelques personnes, et cette espèce de publicité intime et mystérieuse lui porta bonheur. La grande, qu'on ose aujourd'hui, lui sera-t-elle aussi favorable?... Le bruit, cette chose légère, est comme les femmes: il vient quand on a l'air de fuir. Dans ce diable de monde, peut-être que le meilleur moyen de se faire du succès serait d'organiser des indiscrétions. Mais l'auteur n'avait pas tant de profondeur quand il publia cette babiole. Alors, il se préoccupait assez peu de choses et de bruit littéraires. Ah! bien oui! il avait d'autres toilettes à faire que celle de sa pensée, et d'autres soucis que d'être lu! Les soucis de ce temps-là, du reste, il s'en moque très bien aujourd'hui, car voilà la vie. N'est-elle pas dans cet échange, qui recommence toujours, d'un souci contre une moquerie?... L'auteur de Du dandysme et de George Brummell n'était pas un dandy (et la lecture de ce livre montrera suffisamment pourquoi), mais il était à cette époque de la jeunesse qui faisait dire à Lord Byron, avec sa mélancolique ironie: " Quand j'étais un beau aux cheveux bouclés... " et, à ce moment-là, la gloire elle-même ne pèserait pas une de ces boucles! Il écrivit donc sans prétention d'auteur -- il en avait d'autres, soyez tranquille! le diable n'y perdait rien -- ce tout petit livre, uniquement pour se faire plaisir à lui-même et aux trente personnes, ces amis inconnus, dont on n'est pas très sûr, et qu'on ne peut guère, sans fatuité, se vanter d'avoir à Paris. Comme il n'en manquait pas (de fatuité), il crut les avoir, et de fait il les eut. Qu'on lui permette de le dire, car il est devenu modeste, il eut sa trentaine de lecteurs pour sa trentaine d'exemplaires. Ce ne fut pas le Combat, mais la sympathie des Trente! (...)"
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